Le CGC à l'heure de l'éclairage

Publication Info-Serre
Édition octobre 2016

Le CGC à l’heure de l’éclairage

Cette année encore, plusieurs milliers de participants ont assisté aux conférences des spécialistes canadiens et internationaux de l’industrie serricole, en plus de sillonner les allées du salon des exposants de la Canadian Greenhouse Conference (CGC),  Les 5 et 6 octobre derniers, la CGC a rassemblé du côté de Niagara Falls, en Ontario, une panoplie d’intervenants de l’industrie, de producteurs, de fournisseurs de biens et de services, de distributeurs et de détaillants.  L’industrie serricole canadienne semble bien vivante!

Abordant de multiples sujets d’actualité touchant les centres jardins et la production de végétaux d’ornements, de légumes et de fruits, les conférenciers ont su informer l’auditoire sur l’assainissement et la lutte intégrée des ravageurs, sur les aspects agronomiques de la production en culture abritée, sur les enjeux de recherche fondamentale et appliquée au Canada et à l’international, et sur la gestion du climat en serre.  Notamment, les questions d’optimisation de l’éclairage naturel et artificiel des serres ont semblé captiver davantage l’attention des participants, dont la nôtre!

Diffusion, HPS et LED

diffusion-hps-et-ledTous les conférenciers abordant le sujet de la luminosité nous ont rappelé l’importance d’optimiser la diffusion et la distribution de la lumière naturelle – lumière du soleil – en parallèle à l’investissement dans des technologies d’éclairage artificiel pour l’amélioration de la productivité.  Plusieurs types de recouvrement de plastique ou de verre, ou d’enduits autocollants ou à appliquer sont notamment disponibles auprès des détaillants d’équipements et sont susceptibles d’améliorer considérablement la quantité et la qualité de lumière naturelle qui parvient effectivement aux végétaux.

À s’en fier aux chercheurs ayant présenté les fruits de leurs investigations en matière d’éclairage artificiel, cinq (5) éléments sont à prendre en considération par les entreprises intéressées à utiliser des lampes «Hight Pressure Sodium» (HPS) ou à diode électroluminescente (DEL), soit

  1. l’optimum lumineux quotidien nécessaire en fonction du type de culture (en anglais, le Daily light integral (DLI)),
  2. la photopériode (en heures) et l’intensité lumineuse des activités d’éclairage pour atteindre le DLI,
  3. les longueurs d’ondes optimales pour chaque type de culture ou pour l’obtention de caractéristiques spécifiques (i.e. couleurs des fleurs ou des feuilles, grosseurs des fruits et des feuilles, etc.),
  4. la combinaison des méthodes d»éclairage en hauteur et près de la canopée,
  5. la faisabilité économique.

Heureusement, plusieurs études ont été effectuées ou sont en cours en Amérique du Nord pour nous permettre de faire des choix éclairés, notamment à l’Université Laval et McGill, au Greenhouse and Processing Crops Research Centre (GPCRC) de Harrow, en Ontario, au Vineland Research and Innovation Centre à Lincoln, en Ontario, et au Michigan State University.  Dans les prochaines publications de l’Info-Serre, nous vous tiendrons informés des plus récentes applications pratiques de ces recherches.
Heureusement, plusieurs études ont été effectuées ou sont en cours en Amérique du Nord pour nous permettre de faire des choix éclairés, notamment à l’Université Laval et McGill, au Greenhouse and Processing Crops Research Centre (GPCRC) de Harrow, en Ontario, au Vineland Research and Innovation Centre à Lincoln, en Ontario, et au Michigan State University.  Dans les prochaines publications de l’Info-Serre, nous vous tiendrons informés des plus récentes applications pratiques de ces recherches.

D’ici là, pour plus d’informations pratiques sur la gestion de l’éclairage artificiel en serre, référez-vous notamment à la section floriculture du Michigan State University.

Pour plus de détails sur l’édition 2016 de la CGC, contactez-nous!