Bonjour tout le monde,

Vous en avez certainement eu des échos, les gouvernements fédéral et provincial s’affairent depuis quelques mois déjà à concocter des stratégies devant permettre un plus grand rayonnement de l’agriculture du Canada et du Québec.  Au niveau canadien, une consultation est en cours afin d’élaborer Une politique alimentaire pour le Canada, alors qu’au Québec, le Sommet de l’alimentation à venir en novembre prochain devra déboucher sur une Politique bioalimentaire au printemps 2018.

Après avoir assisté ou activement participé à quelques séances de consultation, force nous est de constater que l’industrie serricole devra travailler d’arrache-pied pour trouver la place qui lui revient dans les politiques à venir.  Bien qu’il semble acquis que la production de légumes et de fruits en serre soit une avenue incontournable pour une sécurité alimentaire durable accrue, l’horticulture ornementale trouve trop peu d’écho au sein des processus de consultation, des documents préparatoires et de référence, quant au rôle qu’elle peut et doit jouer pour le développement durable du Québec, du Canada.

D’une part, les légumes et fruits produits en serre constituent le moyen privilégié de diminuer à l’année la dépendance aux produits importés, tout en garantissant des aliments sains à la population.  Producteurs, transformateurs, distributeurs et consommateurs en sont bien conscients.  Les décideurs le savent également.  Malheureusement, comme en fait foi la récente mise en vente des Serres Jardins-Nature, l’environnement d’affaires propre aux entreprises en production serricole n’est toujours pas optimale pour le développement du secteur.

D’autre part, les retombées positives de la production en serre de végétaux d’ornement ne sont plus à démontrer: bienfaits sur la santé physique et psychologique, réduction des îlots de chaleur, construction d’infrastructures vertes, agriculture urbaine, dynamisation économique des régions, etc.  Reste maintenant à faire passer le message aux décideurs et à s’organiser afin d’émerger collectivement et individuellement.

Soyez ainsi assurés que Les Producteurs en serre du Québec travailleront d’arrache-pied dans les prochains mois afin que les instances publiques n’aient d’autres choix que de considérer la serriculture comme centrale à toute politique alimentaire.  Je vous invite finalement, entreprises serricoles, à devenir membre des PSQ pour 2017-2018 afin que notre industrie soit forte et unie, pour faire valoir et défendre nos intérêts.  Votre cotisation sera rentabilisé en un rien de temps, sur le court terme.  Notre émergence en dépend!

André Mousseau
Président Les Producteurs en serre du Québec