Déjà 2002, la situation prévalant depuis les deux dernières années ne laisse aucun doute sur la capacité des producteurs à être flexible et de s’adapter au gré des décisions politiques et celles de la santé publique. On demande au Gouvernement une grande flexibilité dans sa gestion des programmes et nous avons vu au cours de la pandémie un gouvernement également capable de s’adapter.

Par ailleurs, le froid glacial de janvier a forcé les producteurs utilisant l’éclairage de photosynthèse à soit réduire la production ou à payer des pénalités. Certaines entreprises débourseront des dizaines de milliers de dollars en pénalité afin de protéger leur capacité de production. Les changements climatiques et la hausse de la demande d’électricité autant pour le transport que pour le chauffage poseront des défis importants dans le futur, notamment l’hiver. Il devient urgent d’orienter la recherche vers des solutions et des moyens pour s’y adapter et atteindre l’autonomie alimentaire en toute saison.

De plus, la hausse de la production ornementale et de fruits et de légumes de serre au Canada viendra modifier la commercialisation des produits de serre. La concurrence sera de plus en plus vive au fur et à mesure que le degré d’autonomie augmentera. Les parts de marché seront de plus en plus difficiles à gagner, la concurrence ne cédera pas sa place à moins d’efforts concertés de notre industrie en promotion, mais aussi en concertation avec les distributeurs. Les consommateurs font face à une importante inflation, notamment au niveau du prix de l’habitation et l’on anticipe une hausse des taux d’intérêt. Le revenu disponible du consommateur est donc à la baisse.

Le projet de chambre de coordination et développement constitue une occasion unique de se doter de moyens à la hauteur de nos ambitions pour s’adapter et pour poursuivre la croissance du secteur.