L’assemblée annuelle du PSQ se tiendra le 3 novembre prochain en mode hybride, présence à Saint-Hyacinthe (Expo Québec vert) et par ZOOM. La pandémie n’a pas eu que des effets négatifs, mais aura aussi suscité l’intérêt pour un nouveau mode de rencontre et d’échange pour les producteurs. Le mode hybride permet entre autres à tous les producteurs de toutes les régions de participer à l’assemblée, de la seule association, qui regroupe à la fois les producteurs en serre de fruits, de légumes et de plantes. Ce modèle est inédit au Canada et dans plusieurs pays. En regroupant les secteurs de production, on multiplie l’impact de nos actions. Lors de l’assemblée, nous vous proposerons de faire un pas de plus afin d’inclure tous les producteurs de cultures abritées, dont les producteurs de cannabis et ceux exploitant une production en bâtiment fermé.

Par ailleurs, rappelons que le tarif d’électricité est maintenant accessible à une très large majorité de producteurs, petits, moyens et grands. Cette démocratisation de l’électricité après de nombreuses années de pression et de demande permet à tous d’utiliser l’énergie électrique en remplacement des produits pétroliers et ainsi réduire la pression sur les changements climatiques en réduisant les émissions de GES à un coût raisonnable. De plus, l’intervention du PSQ auprès du Gouvernement du Québec aura permis aux producteurs et futurs producteurs de recevoir un appui important pour la construction de nouvelles serres modernes et plus efficaces. Certains défis demeurent certes, dont le financement pour l’acquisition et l’installation des équipements nécessaires à la conversion.

L’assemblée annuelle sera également l’occasion de discuter de divers sujets et préoccupations, dont la mise en place d’une chambre de coordination et de développement, structure essentielle pour financer adéquatement la recherche et la promotion. La gestion des risques en production en serre est un enjeu important que ce soit pour faire face aux aléas bioclimatiques ou de marchés. Le réchauffement climatique et les échanges commerciaux laissent présager que ces risques augmenteront au cours des prochaines années. Déjà les producteurs en serre font face à de nouveaux virus, à de nouveaux insectes et à de nouvelles maladies, les pesticides ne doivent pas être la seule alternative, la recherche de solution et la protection des risques doivent être au rendez-vous.

Enfin, nous attendons une proposition de la Financière agricole de mettre en place un programme d’assurance récolte/production et de relever le niveau de protection d’Agri-Québec Plus limité à 50 000 $. Une marge de 50 000 $ en production serricole est insuffisante pour la majorité des producteurs.