Une récente collaboration avec l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA) a permis de déterminer le profil de consommation énergétique de l’industrie serricole, et d’établir une projection des émissions de GES et de consommation énergétique à l’horizon 2020 en fonction des types de production, des sources d’énergie utilisées et des superficies.

Selon les prédictions, les superficies totales en production devraient atteindre près de 3 700 000 m² en 2020. Un accroissement de 40 % en cinq ans.  D’ici 2020, la plus forte augmentation de superficie sera imputable à la production de légumes.  Selon les prédictions, en 2020, les émissions de GES liées au chauffage devraient atteindre 46 985 t CO2e/année. Une diminution d’environ 20 500 t CO2e/année ou 30 % par rapport aux émissions de 2015.  Plus de 90 % de la réduction des émissions de GES sera ainsi attribuable au remplacement du mazout no 2, tandis que le reste sera dû à la substitution de l’huile usée.

Le rapport complet du projet peut être téléchargé ci-dessous.  L’évaluation réalisée demeure une approximation du potentiel de réduction des émissions de GES du secteur serricole. Un meilleur portrait de la production, incluant une caractérisation plus précise des stratégies de chauffage préconisées, permettrait d’obtenir une estimation plus réaliste des émissions de GES.