André Mousseau est de la vieille école, mais il aime bien penser à l’avenir.

Dans sa serre de Sainte-Marie-Madeleine, en Montérégie, il tourne patiemment une manivelle afin de déplacer d’immenses tables couvertes de cactus. S’ouvre alors un passage entre les rangées de plantes grasses permettant d’accéder, à l’autre bout de la salle vitrée, à son jouet préféré : une thermopompe flambant neuve.

L’appareil, contenu dans une grande boîte métallique, est connecté à des conduites métalliques qui aspirent l’air de la serre. Il est également relié à des tuyaux d’eau qui serpentent sous le plancher de béton. Ce système électrique, qui lui permet de grandement abaisser ses émissions de GES par rapport à ce que produirait un chauffage aux énergies fossiles, est une rareté dans le milieu serricole québécois.

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