Il n’y a pas à dire, nous sommes, malgré la période sanitaire difficile, dans une période d’effervescence propice au développement de nos entreprises. Comme vous l’avez vu sur nos pages Facebook ou LinkedIn, les programmes de développement destinés à soutenir la croissance de nos entreprises affluent. Ces programmes, dont plusieurs sont d’une durée de 5 ans, transformeront le paysage serricole québécois et contribueront à doubler notre production serricole d’ici 2025. Que ce soit pour implanter de nouvelles serres, agrandir, rénover et mettre aux normes vos installations de production de récolte ou de conditionnement, améliorer l’efficacité de votre main-d’œuvre ou l’accès au triphasé, la conversion de la chauffe à l’électricité, tout y est pour répondre aux orientations gouvernementales pour alimenter notre monde et pour fleurir notre environnement. Tous ces programmes sont décrits dans l’article suivant si vous avez manqué nos publications sur les réseaux sociaux.

Dans le cadre de ma fonction de vous représenter, j’interagis sur une base régulière avec les autorités du ministère. Les lignes de communication sont ouvertes et empreintes d’une volonté de trouver des solutions communes aux barrières qui pourraient empêcher l’atteinte de nos objectifs communs de développement. Alors, je vous invite à faire de même avec les PSQ. Dans les prochains mois, vous serez certainement en discussion avec les autorités chargées d’administrer les programmes offerts. Si vous constatés des lacunes au niveau des orientations des programmes ou de volets qui ne seraient pas couverts, n’hésitez à nous en parler en communiquant avec notre bureau à Longueuil ou encore en communiquant avec votre élue ou élu local. Nous pourrons alors amener ces observations auprès des autorités compétentes.

Parmi ces rencontres, nous venons de rencontrer le ministre de l’Agriculture dans le cadre de l’an 2 de la Politique Bioalimentaire. Cette politique « marque un virage en plaçant les attentes des consommateurs et leur santé au Cœur des priorités. » Nos deux secteurs de production répondent à ces attentes, car nous produisons des aliments sains et notre production ornementale apporte des biens faits pour la santé de la population. Parmi les cibles à atteindre par cette politique, notons les domaines de l’investissement, du contenu québécois dans les produits alimentaires, des superficies de la production biologique, des exportations, des pratiques d’affaires responsables et la valeur nutritive des aliments transformés. Parmi les sujets discutés, j’ai mis l’emphase sur nos problématiques de main d’œuvre face aux incertitudes engendrées par la pandémie et le développement des marchés ; notre degré d’autosuffisance alimentaire n’étant que de 30 à 50 % selon les produits. En février d’autres rencontres sont à venir avec la Financière agricole notamment.

Comme vous le savez peut-être, les provinces avaient jusqu’à la fin janvier pour répondre à la proposition du gouvernement fédéral, présentée en novembre dernier de supprimer la limite de la marge de référence d’Agri-stabilité (RML) et d’augmenter le taux de compensation de 70 % à 80 %. Pour nous cette proposition ne va pas assez loin et nous maintenons notre position d’augmenter à 85 % la marge de référence. Au niveau d’Agri-Québec Plus, nous préconisons toujours d’abolir la limite de 50 000 $.

 

Enfin, parlant d’autonomie alimentaire et de l’engouement pour les produits québécois, je vous invite à examiner les fiches de production du CRAAQ, peut-être cela vous inspirera pour développer une nouvelle ligne de production dans votre entreprise. Vous pouvez vous les procurer ici : https://www.craaq.qc.ca/Publications-du-CRAAQ/cultures-en-serre/t/40