Le PSQ œuvre sur de nombreux dossiers, dont ceux de l’énergie, de la formation, de la recherche, de la promotion, de la commercialisation, de la construction de serre ou encore celui des travailleurs étrangers. Les enjeux diffèrent selon la taille des entreprises, les différents types de cultures et les spécificités régionales. Le développement du secteur et des systèmes de production s’avère donc complexe. Afin de répondre à tous ces besoins, le PSQ doit se donner le moyen de ses ambitions.

Évidemment, en toute utopie, nous pourrions espérer que les Gouvernements financent à 100 % nos actions et nos projets. Cela a déjà été le cas dans le passé pour certains projets, mais aujourd’hui et pour les années à venir l’industrie doit investir dans son développement.  Pour répondre à vos attentes et à vos besoins, cela demande du temps et des ressources. Par exemple, pour obtenir un tarif d’électricité raisonnable pour le chauffage et l’éclairage accessible à tous les producteurs, le dossier a demandé au PSQ une dizaine d’années de représentation et d’audiences à la Régie de l’Énergie.

Afin de nous donner les moyens de nos ambitions, nous proposons de mettre en place une chambre de développement et coordination. Un prélevé de 1/10 % sur les ventes nettes ajustées déclarées à la Financière agricole permettraient d’investir 400 000 $ par année dans la recherche et la promotion.

Au cours des 5 dernières années, les entreprises serricoles ont reçu en moyenne 10 M$ par année en subvention en provenance des différents programmes gérés par la Financière agricole. Un prélevé de 400 k$ annuellement représente donc moins de 4 % du total des subventions reçues. Par exemple, pour un producteur dont les ventes sont de 50 k$ par année, le prélevé serait de 50 $ pour une aide financière de 2100 $ (2,3 %) en régie traditionnelle et 2450 $ (2,0 %) en régie biologique. Pour des ventes de 500 000 $, la subvention à 16 000 $, un prélevé de 500 $ (3 %). Nous croyons que ce prélevé est équitable puisqu’il est basé sur les revenus et non sur la superficie en culture de serre.

Des sessions d’information ont été tenues les 23 et 24 novembre et en janvier nous tiendrons un webinaire pour recevoir vos et répondre à vos questions. Enfin à la fin janvier, un sondage vous sera acheminé pour connaître et mesurer l’intérêt et l’appui des producteurs à ce projet. D’ici là, n’hésitez pas à nous contacter si vous désirez en savoir davantage.

 Claude Laniel, Directeur général